J'ai testé pour vous

La sieste, ce petit bout de nuit qui a tout bon !

Nul n’est censé ignorer dans ce bas monde que je suis maintenant une fière et presque vraiment pâtissière (ça me paraît de moins en moins surréaliste de l’annoncer cependant, ça doit être un cap !).

Mais avec le métier de pâtissière, et donc les horaires de nuit, viennent aussi les heures de retard de sommeil. Aussi nombreuses que les heures de retard de la SNCF cumulées sur cinq ans.
Je commence le travail tôt (cinq heures du matin) et me lève donc à 4 heures du matin. Certains vont certainement ouvrir grand la bouche, du genre “MAIIIS COMMEEEENT TU FAAAAIS?”. En réalité, tu ne réfléchis pas, tu mets ton réveil, et comme si il était réglé sur 7 heures, tu te lèves, de toute manière, tu n’as pas le choix.
La résultante de tout ça, c’est que je dors en moyenne entre 4h30 et 6 heures au maximum par nuit. C’est bien inférieur à ce qui est recommandé, et j’ai donc rapidement pris l’habitude quand le besoin s’en fait sentir de m’octroyer une sieste.J’y était fermement opposée il y a quelques années, je n’en comprenais pas l’intérêt, mais c’est devenu un incontournable pour retrouver un peu d’énergie l’après-midi, pour profiter au mieux de mon temps libre sans le poids du manque de sommeil (nausées, maux de tête, énergie à zéro, perte de mémoire voire vertiges, au top quoi).
Les risques peuvent être légers quand on dort moins de 7 heures allant d’une légère perte de mémoire, une diminution de notre capacité à nous concentrer ou une augmentation de l’appétit, à des conséquences plus graves.
En dessous de 5 heures de sommeil, on s’expose à des risques accrus d’AVC, de diabète de type 2, de cancers (pas tous, mais bon), que des choses tout à fait réjouissantes quoi !Alors la sieste s’impose un peu comme un impondérable! Seulement, il faut la pratiquer de la bonne manière au risque qu’elle ne nous apparaisse pas comme bénéfique!

Tout d’abord, il faut réussir à avoir un sommeil de qualité la nuit, donc éviter de stresser en parlant travail avant de se coucher, manger léger le soir, et éviter uniquement les repas junk food à répétition qui finissent par se cramponner à l’organisme (bien dormir c’est aussi bien manger!).
C’est important!
Pour ceux qui dorment mal, on peut aussi utiliser les huiles essentielles (des synergies sont vendues en pharmacie, on peut aussi trouver des brumes d’oreiller chez nature & découverte), les livres car ils favorisent une certaine fatigue visuelle, boycotter les écrans dans l’heure précédant le sommeil, respirer profondément avec le ventre pour relâcher la pression par le diaphragme. On n’oublie pas d’aérer régulièrement sa chambre, pour renouveler l’air mais aussi la garder fraîche, idéalement pas plus de 18°C.
Changer les draps souvent aide à se sentir bien et éviter d’accumuler les restes de peau, de sueur, acariens, et la poussière. Quel cocktail hein? 😉
Instaurer une routine est aussi une bonne manière de se préparer au sommeil!
Evidemment si comme moi le moment de vous écrouler dans votre lit est celui auquel vous pensez déjà en vous levant, vous n’aurez besoin de rien de tout ça!

Tout ça pour dire qu’il existe différents types de siestes.

Pour mieux comprendre, il faut savoir que le sommeil se divise en 5 parties :

* Le sommeil lent et très léger : C’est comme quand on était petit et qu’on s’endormait sur le canapé quand des invités étaient encore là. On entend encore les conversations, les bruits, mais on n’a plus vraiment le contrôle et on ne peut plus répondre!

* Le sommeil lent léger : On continue à entendre les conversations, mais on n’y comprend plus grand chose, ça devient confus, même si on peut encore se réveiller très facilement.

* Le sommeil lent profond : On n’entend plus rien du tout et on commence à avoir les muscles qui se relâchent. C’est parfois à ce moment qu’on se réveille en ayant la sensation de tomber dans le vide et de sursauter!

* Le sommeil lent très profond : La température du corps baisse, notre rythme cardiaque aussi. Le cerveau se met au repos, on fabrique des anticorps et des hormones de croissance et on récupère sur le plan physique.

* Le sommeil paradoxal : Le corps est complètement relâché mais notre cerveau est paradoxalement très actif et proche du réveil. On récupère nerveusement, on mémorise ce qu’on a vu dans la journée en rangeant les informations dans les bonnes cases et … On rêve!

Ce total représente un seul et unique cycle, qui dure entre 1h30 et 2 heures. Chacun se contentera d’un nombre de cycles différent selon sa constitution, son activité et ses besoins.
Il faut savoir également que plus le nombre de cycle se succédera, plus le sommeil paradoxal sera important, avec une plus grande capacité de mémorisation, et de récupération nerveuse. C’est donc un facteur à ne pas négliger en tant qu’étudiant ou pendant des périodes de stress éprouvantes.

Si vous peinez à vous endormir le soir et que vous ne manquez pas non plus cruellement de sommeil, fort à parier que vous n’avez besoin que d’un shot d’énergie dans l’après-midi.
Une vingtaine de minutes constituent ce qu’on appelle une micro sieste.
Pour comprendre son bienfait, il faut savoir que le corps reste dans une phase d’endormissement léger (phases 1 et 2), et on ne prend pas le risque de se sentir vaseux, ou pâteux, ou endormi après.
Après avoir somnolé sa vingtaine de minutes, on se sent tonique, frais, et on est plein de créativité!
Dans certaines entreprises, on encourage vivement ce type de siestes qui fait augmenter la productivité!

Pour des personnes qui manquent de sommeil pour de vrai et qui voient leur sieste comme un besoin de rattraper une déficience de sommeil nocturne, on peut se lancer dans ce qu’on appelle la sieste ROYALE. L’idée est de faire un cycle complet de sommeil, on passe donc par la phase de sommeil profond, avec le risque de se réveiller dans le brouillard et ne plus en sortir jusqu’au soir … Où on risque alors d’avoir du mal à fermer l’oeil.
C’est donc à réserver uniquement en cas de grosse fatigue, car le jeu n’en vaut pas toujours la chandelle.

Si comme moi vous ne supportez pas souvent les longues siestes, j’ai trouvé une parade.
Je me mets un réveil au bout de 30 minutes de sommeil et donc d’une sieste flash (en comptant dix minutes d’endormissement, ça me paraît légitime), et si je me sens encore fatiguée ensuite, je décale mon réveil pour une vingtaine de minutes de plus.
Ca m’évite de sombrer dans du sommeil profond et je ne ressens pas les mêmes désavantages qu’avec une sieste vraiment continue qui me met dans des états vraiment désagréables par moments, avec le sentiment d’une gueule de bois.

Alors évidemment, si la sieste est bénéfique, nous n’avons pas tous l’opportunité de la faire, mais sachez qu’il n’y a rien de mal à s’en offrir une de temps en temps si l’on en a envie ou besoin, c’est pas pour rien que grand-père le fait! 😉

En tout cas, maintenant que j’en manque souvent, je vois l’importance du sommeil, et je ne peux que vous conseiller si vous en avez plus l’opportunité que moi, de donner une grande valeur à ce moment!
Si vous aussi vous avez un chat dodu et doux comme de la soie qui a une passion pour les plaids, vous pouvez l’inviter avec vous! Nova a fini par adopter la sieste plus que moi : quand je ne la fais pas elle m’apporte le plaid en incitation haha!

Prenez soin de vous,

Douce nuit les petits!

Et vous, vous faites la sieste?
Vous vous en servez comme raccord pour des nuits trop légères ou bien vous vous en délectez par plaisir?

Délia ♥ qui fait religieusement sa sieste tous les après-midi! 

Source cahier PSE CAP aux éditions foucher
Cours de CAP 

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