Je crois que je commence sérieusement à cumuler les “lubies de bobo”, mais je n’y peux rien, dès que je mets un doigt dans ce genre d’engrenages, j’ai tout le bras qui s’enroule dedans jusqu’à ce que mon corps y soit jeté avec passion, puis que mon âme soit dévorée jusqu’au dernier recoin avec délectation.
A vrai dire, tu as certainement déjà entendu parler du zéro déchet, mais on n’est jamais trop à parler des choses qui urgent.
Imagine toi que la planète, nos déchets, c’est sa bouffe, et qu’elle digère. Là, actuellement, elle est en occlusion intestinale remontée jusque dans la bouche tellement on lui en met, mais on continue encore.
#leglamour
Cet article s’adresse évidemment à ceux qui n’ont pas encore entamé une démarche zéro déchet, pour les autres ça risque d’être légèrement redondant.
Le zéro déchet c’est quoi?
Ca paraît presque logique, sauf que non, de nos jours, éviter le déchet, c’est pas si facile. Déroulons ta journée par le début, on n’aura pas besoin d’aller bien loin pour que tu réalises combien, mazettes, y’a du déchet dans l’air.
De ton ticket que tu prends quand tu payes quelque chose dans la journée, à la chose cellophanée, enrubanée, scotchée, sous blister et trois couches de cartonnage : tout est surremballé.
Même pour le vrac, la grande mode c’est les sacs avec du plastique pour voir ce qu’on achète à travers la fenêtre plastique. Et le plastique, non, c’est pas fantastique.
Pourquoi s’intéresser au zéro déchet?
Et ouai, pas si écologique que ça de recycler malgré ce qu’on essaye de nous faire passer pour THE solution de l’année.
Alors oui, en soi c’est mieux que de prélever de nouveau des ressources brutes, tout retransformer, et refaire un truc tout neuf, mais c’est pas ce qu’on fait de mieux. Le mieux, ce serait de ne pas le consommer tout court.
La filière du recyclage en France fonctionne assez mal, c’est pas fluide comme on pourrait le penser ; de fait 60% environ de nos déchets recyclables trouvent une renaissance, seulement. Ce chiffre confond toutes les catégories de déchets recyclables mais tous ne sont pas aussi bons élèves.
Il faut savoir aussi que tout ne se recycle pas à l’infini : une bouteille d’eau pourra devenir polaire, mais une polaire ne deviendra pas de nouveau autre chose, ce sera la fin du circuit pour elle.
Et ces autres déchets non recyclés, ils deviennent quoi alors?
Grâce à nous, y’a de la merde absolument partout sur la planète.
Et puis quand on balance pas nos déchets un peu partout, on les crame, comme ça on en distille aussi dans l’air. Entre les fumées toxiques, et le C02 qui bouffe notre atmosphère, on est bons.
Pourquoi c’est à nous, citoyens, d’agir, alors qu’il existe des instances qui pourraient s’en charger, comme l’état notamment?
Sous couvert de faire bonne figure et de donner l’impression de changer, les gros lobbies, et l’état qui va avec (car on ne va pas se cacher que tout ceux qui pourraient faire changer les choses au gouvernement on souvent la main dans la boîte à fric qu’ils risqueraient de mettre en péril, c’est bien ficelé tout ça, c’est un circuit fermé sans fuite), ont inventé des petits labels de recyclage, qui te disent juste une chose : OUF MA CONSCIENCE VA MIEUX (je vais pouvoir jeter mes ordures par dessus bord de mon yacht, la baleine qui s’étouffera avec me pardonnera grâce à ce poiçon).
Rassurez-vous y’a pas vraiment d’altruisme là dedans, ils n’ont pas intérêt à ce que la machine s’arrête car cette production de déchets leur est bien profitable, puisqu’ils les vendent (et on les paie sur le prix final de nos achats, parfois plus cher que le produit lui-même).
L’un dans l’autre, ils s’y retrouvent, ce ne sont pas les actionnaires qui vous diront le contraire.
Le déchet est tellement ancré dans notre mode de vie et surtout dans notre quotidien de consommateur que ça devient compliqué de supprimer à 100% nos déchets.Mais :
On ne peut pas, sous prétexte qu’on ne peut pas tout faire en un jour, ne rien faire du tout
et c’est monsieur l’abbé pierre qui le disait, encore.
Sauf qu’à partir du moment où l’on sait mais qu’on n’agit pas dans la mesure de ce que l’on pourrait, on change de siège et on en devient alors complice.
Ca déplaît toujours à beaucoup de se sentir dans cette position, ça me déplaît aussi, mais c’est pourtant la vérité. Car qui ne dit mot consent.
Ne rien dire, c’est continuer à aller au supermarché, acheter sous papier, carton, plastique inutile sans essayer de réduire son impact.
Même dans nos plus petits gestes du quotidien se cachent des super pouvoirs de protection de la nature. Alors ne laissons pas nos super pouvoirs au placard, sortons nos capes et nos culottes fluo de super héros du quotidien et passons à l’action.
S’il vous plaît.
Alors du fond du coeur, MERCI.Je prévois donc de vous en parler plus en détail dans une série d’articles consacrés à mes avancées en terme de zéro déchet, et bien évidemment … ça se passe aussi en cuisine 😉
(tu as oublié la dioxine…au passage, parmi les horreurs) J'ai installé un lombricomposteur sur mon balcon, et c'est trop cool!
Ou ça cette horreur? 😮
J'ai un petit balcon mais j'y songe. Après on m'a dit qu'il faut mieux qu'il soit en intérieur pour la température, ça survit là dedans?
C'est vrai que c'est n'importe quoi, des fois on voit des aliments emballé dans un carton, puis on l'ouvre et on découvre qu'il est aussi emballé dans un sachet … Des fois je suis surprise d'acheter des choses et de voir que la boîte est deux fois plus grande que son contenu … Ce n'est vraiment que du marketing … Le prie c'est que ça fait du mal aux animaux …
https://beautymakemyhappiness.blogspot.fr/
C'est un peu comme des surprises! 😉 A force je réduis drastiquement le nombre de ces produits, ça me gonfle de payer plus d'emballage que de produit!