Crumble aux fraises, à la rhubarbe, et à l’huile d’olive

Dans la catégorie des recettes que j’ai totalement oublié de vous publier mais qu’en même temps j’étai pas certaine de vouloir vous partager, je voudrais qu’on dise bonjour à ce crumble qui crumble pas tellement, à la fraise, rhubarbe et huile d’olive. J’ai conscience qu’on est un peu sur le down de la saison mais écoute, c’est mieux de la partager maintenant qu’en décembre !

Comment faire un crumble (mais pas trop)?

Déjà, tu commences par te dire que t’aimerais vraiment bien faire un crumble sur base d’huile. Alors tu prends ta recette qui fonctionne bien avec de la margarine (ou beurre végétal comme ils disent les québécois). Tu prends cette proportion et tu switches ça en gras et un peu d’eau.
Et tu fais un crumble qui s’amalgame mal, mais tu crois subitement que les lutins du four vont le rendre plus croustillant.
Et en fait pas vraiment mais ça donne un côté intéressant, et franchement pas dégueulasse!

Quelle huile d’olive choisir pour mon crumble?

J’ai une espèce de hiérarchie des huiles d’olive chez moi, toutes bio et honnêtement de bonne qualité, mais y’a celle à 12 balles le litre et y’a celles à 50 euros, qui n’ont pas vraiment les mêmes applications.
Pour ce crumble, j’ai une huile d’olive de chez bio planète qui est “fruitée” et qui fait très bien l’affaire.
Je réserve généralement les huiles de très bonne qualité aux assaisonnements de dernière minute une fois la cuisson terminée. Si vous êtes amateurs, je ne peux que vous conseiller les huiles château d’Estoublon qui sont vraiment savoureuses et pleines de soleil! Celles-ci, ce serait vraiment dommage de les passer au four!

Le crumble fraise et rhubarbe vegan

La fraise et la rhubarbe sont autant un vieux couple que Nicky et Paul Newman dans les feux de l’amour (j’ai les références que la vie a bien voulu me donner, big up mamie hein!).
La fraise que je mange est de la charlotte qu’une dame vend au marché : elle est plutôt douce et sucrée, contrairement à la guariguette qui a un petit côté pétillant et acidulé.
Ceux qui ne voient que les fraises comme un grand groupe homogène : prenez-vous au jeu de faire une dégustation de BONNES fraises de différentes variétés, vous verrez c’est édifiant comme c’est riche !
Ici j’ai donc voulu rompre un peu la douceur de mes fraises dodues avec un peu de l’acidité de la rhubarbe.

Dans ma pâte à crumble, j’ai ajouté un peu de flocons d’avoine, allez savoir pourquoi, sur le moment ça m’a grandement inspirée.
Finalement, on est plus sur un dessert avec une fine pellicule crissante, un peu comme un sable léger à croquer, qui vient enrober les fruits cuits de sa saveur ronde et douce d’olive. Sur le coup, j’ai pas bien sur si j’aimais ça ou si je trouvais ça râté. Du coup j’en ai repris.
Puis j’ai fini le plat. J’étais toujours pas super sûre.
Alors une abonnée de coeur m’a demandé la recette et l’a goûté, et elle a aimé. Et là j’ai décidé que je la publierais!

Finalement ce “crumble” pas crumble me fait penser à un dessert à servir à l’assiette, un truc un peu différent de l’ordinaire, délicat, fragile et un peu étonnant.
Ce n’était pas où je voulais aller mais j’imagine que c’est bien aussi.

Si vous en avez, je ne peux que vous conseiller chaudement de servir ce dessert avec une boule de glace vanille (ou plutôt une quenelle) : amour garanti.