La base même des Légumiades est de cuisiner plus facilement tout au long de l’année, et donc, de s’appuyer en majorité sur les fruits et légumes frais.
Pour ce numéro, j’ai fait une petite entorse à la règle car le but n’est pas de s’appuyer sur les légumes frais (en même temps, au mois de mars, les légumes frais, je crois qu’on peut dire qu’on en fait très vite le tour), mais plutôt de se concentrer sur la cuisine des placards. Celle qui peut se pratiquer toute l’année, quelque soit le panier de fruits et légumes frais.
Pourquoi se constituer un fond de placard efficace ?
Moi la première, j’ai tendance à facilement tomber sous le charme d’une belle botte de radis, de blettes toutes fraîches et multicolores, d’un beau chou-fleur, d’un brocolis affriolant.
Mais sans avoir de quoi les accompagner, on ne va pas bien loin !
Lorsque j’étais plus jeune – il y a 120 ans donc, visiblement – j’avais tendance à acheter pas mal de sec en me disant “je le mangerai” ou “ça me fera du stock”.
Et puis le temps passait, je ne mangeais pas forcément ce sec, et le pire dans cette histoire, c’est que j’avais tendance à perdre des denrées à cause des mites.
Est-ce qu’on peut devenir minimaliste dans ses réserves de bouffe à cause des mites alimentaires ? Peut-être. Est-ce que je recommande le procédé ? Non, certainement pas.
Ceci étant, grâce (ou à cause de) aux mites, j’ai fini par recentrer mes placards sur l’essentiel, celui qui me permet de manger au quotidien, et de faire un support efficace pour les moments où j’improvise des plats qui ne sont pas à la carte.
J’en parle assez régulièrement : on fait des menus toutes les semaines avant d’aller faire nos courses, et ça a également beaucoup aidé pour réaliser qu’on faisait beaucoup avec peu. Les mêmes plats reviennent régulièrement dans nos assiettes et ça limite fortement le nombre de produits à avoir toujours chez nous.
On s’évite pas mal de gaspillage, et on réduit son stock !
Dans le numéro, je vous invite également à faire une petite virée dans mon stock alimentaire, avec une visite des monuments phare qu’ils renferment : féculents, légumineuses, bocaux, et également un petit détour par mon congélateur, qui est aussi un outil longue conservation.
Si pendant longtemps je l’ai relégué au second rôle, je prends maintenant beaucoup de plaisir à y stocker des légumes, qui ressortent comme fraichement cueillis ! Ils sont une astuce de choix pour manger des légumes, qui conservent une grande partie de leurs nutriments, et leurs propriété organoleptiques. Leur immense avantage : 0 préparation en amont et ils ne se perdent pas.
Cuiiner avec les ingrédients secs et longue conservation
Le côté pratique est important pour nous : on vit loin des commerces, et on ne fait nos courses qu’une fois par semaine.
Mais au-delà de la praticité, on entre aussi dans le monde d’une cuisine petit budget, avec des ingrédients qui, au mieux, ont une date de durabilité minimum, plutôt qu’une date de péremption.
J’ai vraiment construit ce numéro sur des recettes qui ont le goût de la sécurité, avec une sélection de recettes savoureuses, simples, et à la fois originales.
Vous pourrez vous délecter de délicieux cookies au café (sur base d’huile, même si la margarine se conserve longtemps, au moins, vous avez toujours tout sous la main !), de classiques lasagnes façon bolognaise, de steaks de haricots rouges au paprika et au maïs ou même de protéines de soja texturées au gochujang (un classique de la flemme chez nous !).
Bref, un planning varié, avec mes ingrédients favoris, et de quoi valoriser cette cuisine de tous les jours, simple, efficace, rapide, et qui peut varier avec tous les produits de saison en frais !
Comme toujours, vous pouvez retrouver ce numéro dans la formule abonnement du 21 mars 2025 au 20 juin 2025, ou à l’unité dans la boutique.
Le numéro