Autrice, photographe culinaire et créatrice de contenu : Bilan de la septième année

Chaque fois que je commence cet article, c’est comme quand je réfléchis à mon changement d’âge ou à la nouvelle année calendaire : le chiffre me paraît surréaliste !
Ces 7 années sont passées à toute vitesse, me donnant l’impression que c’était hier et à la fois, que c’était il y a si longtemps !
J’ai une pointe d’affection à repenser à moi il y a quelques années, toute fraîche et pimpante et remplie d’incertitudes et d’énergie pas toujours bien orientée.

Vous pouvez retrouver tous les bilans ci-dessous pour voir l’évolution :

L’année d’atterrisage et de respiration

Le milieu de l’entrepreneuriat est rempli d’histoires de personnes qui travaillent dur, qui savent parfaitement où elles vont, d’action.
Si on devait rapprocher ça d’un genre cinématographique, ce serait plutôt la grosse prod américaine qui fait BOUM PFiouuuu et wouaaah, que le cinéma d’essai contemplatif avec une belle photographie.
Et pendant quelques années j’ai essayé de faire de la grosse prod américaine, pour suivre le mouvement.
Et puis j’ai fini la rédaction de mon livre, et même si ce n’était pas la première fois que je travaillais beaucoup pour un projet, je me suis sentie vidée pendant quelques mois. J’avais donné beaucoup, parce qu’il me tenait à cœur. Et quand on donne beaucoup, on a besoin aussi de recharger.
On parle souvent de l’expérience pro qu’on acquiert, de combien on peut progresser en marketing, en négociation, en photographie, en retouche, en technique. On parle moins de combien, plus le temps passe, et plus on sait faire usage de sagesse.
J’ai donc décidé de me poser un coup et de réfléchir à ce que j’allais faire ensuite.
Je sentais que j’en avais BESOIN. J’ai eu des vacances, mais les vacances n’ont pas suffi. J’ai continué à avancer mais j’ai bien senti qu’il fallait que je prenne le temps de ralentir.
Et ça personne ne te le dit vraiment jamais, que parfois, faire le point, c’est bien plus efficace que s’astreindre à toujours avoir les mains prises.
J’ai donc continué à accomplir ce que j’avais à faire, mais j’ai arrêté de charger la mule pour le sport.
Les actions vraiment importantes prennent du temps, et parfois c’est juste du temps pour se laisser de l’espace pour penser, pour ne pas agir toujours dans une forme d’urgence.
J’avais déjà amorcé ce travail l’année dernière, en recentrant mon travail sur ce qui était vraiment essentiel et en faisant des choix.
Cette fois-ci, il s’agissait aussi de voir à long termes, et de moins rester bloquée sur le quotidien et l’exécution (rédaction des Légumiades, promotion, rédactions pour le blog, prestations clients …).

Vanessa Fouquet autrice irrésistible tartes

Ne pas céder à la précipitation

L’envie d’avancer vite est très pressante : c’est dans ma personnalité d’être très active, et c’est aussi ce qu’on a le sentiment de voir partout autour de nous !
Je dois me faire violence pour ne pas culpabiliser de prendre mon temps sur des choses importantes.
On a tendance à suivre le flot, se laisser bercer par cette euphorie collective qui émane de la masse grouillante, des conseils qu’on lit partout, du brouhaha ambiant. Et moi je suis là, je réalise que j’ai besoin de m’extraire de tout ça, de prendre de la distance, pour mieux réfléchir.
Réfléchir à ce qui m’anime, à ce que je veux pour la suite, à ce que je garde, à ce que je veux créer, à ce que je veux abandonner.
Je ne veux pas tout avoir. C’est une question de balance, et d’un mélange savamment dosé d’efficacité, de choix et de priorités. Mais je refuse de mettre à la poubelle la balance entre la vie pro et perso.
Je sais que beaucoup de collègues n’ont aucun souci à ne pas prendre de congés, ne pas avoir de week-ends, de jours fériés. Je suis pour ma part extrêmement rigide à présent sur cette répartition, et je pense sincèrement que c’est ce qui me permet de mener mes projets à bien : tout ce temps qui n’est pas du travail.
Et plus je réalise cette gymnastique et plus elle est facile. On, off.
Je pense parfois à mon travail en dehors des jours officiels, et quand j’ai de grosses périodes de questionnements, mais ça ne m’empêche pas de conserver mes week-ends et mes soirées.
Les débordements sont réservés aux urgences, et aux cas où la flexibilité apparaît comme la meilleure solution. Mais ce n’est certainement pas un modèle que je souhaite à long termes. Au bout de 7 ans, je m’accorde même parfois des journées off quand j’avais prévu de travailler, mais que je sens que je ne suis définitivement pas dans de bonnes dispositions.
S’arrêter pour mieux repartir est une compétence à part entière, qui est longue et difficile à maîtriser.

L’avenir incertain des réseaux sociaux

Autour de moi, je vois des tas de profils, parfois historiques, déplorer en quelques sortes la fin des réseaux sociaux et les quitter. Et au fond, on est beaucoup à avoir senti une forme de lassitude.
Peut-être aussi parce que j’étais là AVANT les réseaux, et que je n’en étais pas un pur produit. En tout cas, je vous le dis depuis suffisamment d’années pour que vous ne tombiez pas des nues, quand je vous avoue que ça n’a pas vraiment été un choix conscient de prendre de la distance avec eux.
J’avais déjà bien amorcé mon envie de les utiliser à ma guise plutôt qu’en tant que fin en soi. J’ai vraiment le sentiment qu’on a passé un cap : à part les très gros comptes très suivis, les réseaux ne sont plus une source de rémunération, et la plateforme est devenue ridiculement punitive au fil des années pour montrer notre contenu à nos abonnés.
Quand on joue à une jeu pas très amusant, on fait une partie pour faire plaisir et on s’en va.
Je n’ai cependant jamais considéré les réseaux comme quelque chose avec de gros enjeux, mais plutôt comme un lieu de contact supplémentaire avec mes abonné.e.s, C’est certainement la raison qui fait que j’y partage encore avec plaisir.
Ca reste également un canal privilégié de communication pour mes supports payants, et je ne crache pas dans la soupe à ce sujet. Mais je n’aspire pas férocement à élargir mon influence, ou à générer beaucoup de chiffre avec cette partie de mon activité. J’aime ma “petite” communauté engagée.
Instagram me sert pour relayer mes contenus blog, ou pour certains contenus qui me semblent appropriés mais ne me génèrent pas une quantité affolante de travail pour un résultat décevant. Car je pense qu’une grande partie des déceptions viennent aussi de l’espoir qu’on peut fonder dans les réseaux : produire plus, toujours plus, pour avoir plus d’abonné.e.s … Mais pour quoi faire ? (à part se faire insulter)
Je suis admirative des personnes qui ont encore l’envie et l’énergie de leur dévouer du temps en quantité astronomique face à l’instabilité et l’ingratitude qu’ils représentent.

Makeup de vampire Halloween

L’envie de revenir sur la partie photographie

Je photographie plusieurs fois par semaine, pour tout un tas de projets, mais moins pour le compte de clients pro.
Mis à part quelques prestations étalées sur l’année, c’est un poste de chiffre d’affaire qui s’était petit à petit étiolé. Je vous en parlais déjà l’année dernière.
Je sens cependant que j’ai trouvé mon rythme de croisière, je sais exactement comment prendre une bonne photo, je connais ma lumière, je sais comment réaliser un stylisme culinaire qui donne faim, j’ai mon matériel, mes habitudes.
Mais je sens aussi que je commence à avoir besoin d’explorer autre chose, de faire des essais, de prendre du temps pour creuser des techniques, pour rentrer dans des sujets de niche, fun, différents. Pour aller finalement chercher ce qui pourrait renforcer ma singularité, développer mon style.

Je n’ai absolument pas eu le temps de remonter en selle en fin d’année après la promo du livre, Noël m’étant arrivé dans la face comme un tsunami (alors même que Noël revient chaque année à la même date très prévisible). Je n’ai pas du tout démarché, ou très peu, comme je le souhaitais, je n’ai pas réussi à me lancer dans des projets personnels très ambitieux non plus.
J’ai préféré laisser poser tout ça dans un coin. Car c’est le genre de choses qui demandent de fortes intentions, et moi je voulais juste m’aérer et dormir.

Mon programme pour les mois à venir m’apparaît clairement et j’ai déjà commencé à organiser tout ça dans ma tête : créer un portfolio digne de ce nom (7 ans et toujours pas de portfolio en ligne, hahem), démarcher efficacement (notamment autour de chez moi), et surtout, me pousser à apprendre plus de choses sur la photo de manière plus large, en sortant du cadre très lifestyle de la photo food comme je la pratique actuellement.
Ca paraît peut-être facile sur le papier, mais c’est une montagne de boulot que de me demander après 7 ans “en fait c’est quoi mon essence ? Mon travail ? Mon client idéal maintenant ?”
Et je réalise que c’est pile le bon moment pour me poser ces questions, car ça a énormément changé, et que je sens que mes aspirations et mes actions ne sont pas parfaitement alignées.
Chaque année a un peu son grand projet : cette année mon grand projet c’est de mettre de l’énergie dans la photographie, qui me manque en tant que telle et pas juste en tant que moyen.

Légumiades et questionnements sur leur avenir ?

Cela fera 4 années complètes que les Légumiades sont nées. Je les ai crées dans la lignée de nos échanges pendant le confinement du Covid : créer des recettes avec les fruits et légumes de saisons et locaux.
15 numéros plus tard, j’en ai encore au moins une bonne dizaine dans mes tiroirs, qui attendent sagement leur tour d’être mise sur les devants de la scène.
Néanmoins, je pense que je suis arrivée au palier plancher de ventes, et je ne suis pas 100% satisfaite du volume généré. C’est un projet qui me prend beaucoup de temps (minimum 4 mois par an entre la création, mise en page et rédaction, sans même parler de la promotion qui est un job temps plein mihihi), mais qui connaît donc une limite difficilement extensible concernant la rémunération perçue.
En parallèle, la périodicité régulière (tous les 3 mois) me laisse peu de temps pour souffler entre deux numéros : dès qu’un numéro sort, le suivant est déjà quelque part dans un coin à me dire que le compte à rebours est lancé.
C’est donc une contrainte forte quant à mes autres projets d’ampleur : j’ai intérêt à bien choisir mon timing et ce n’est pas toujours une évidence !
Ca reste objectivement une grosse partie de mon chiffre d’affaires, et je me retrouve donc face à un choix de taille : continuer en ayant au pied cette deadline trimestrielle hyper gourmande OU, arrêter et me mettre franchement en inconfort financier car je ne sais pas comment je trouverais cette somme sous un rocher.

L’instabilité économique et politique

Autre chose qui vient s’ajouter à la balance en ce début d’année : le seuil de TVA micro entrepreneur. Si je n’avais pas la partie publicité, cela ferait déjà longtemps que j’aurais plié bagage pour passer artiste auteur au réel. MAIS, mon revenu publicitaire ne peut pas rentrer dans la case, car il représente une part trop importante de mon revenu pour être accessoire. C’est une question de proportions, pas de montant.
Actuellement, les réformes qui sont passées dans le plan de finances via le 49.3 ont aussi fait glisser l’abaissement du seuil de TVA à 25 000 € (contre 37 500€ auparavant). Au dernières nouvelles, puisqu’on n’a aucune info définitive.
Si vous avez lu mon bilan l’année dernière, vous savez que je jugeais que c’était une “mauvaise année” et que j’étais en dessous de ce seuil de 25 000€. Je ne vais pas me plaindre d’être passée au delà car c’est vraiment le minimum pour vivre de son activité, mais cela vient ajouter une réflexion : si la TVA s’applique effectivement début juin, j’en serai redevable et devrai la collecter sur la vente de mes produits sur le blog.
Et si je dois changer les prix il me faudra repartir de zéro et remettre de nouvelles fiches produit en ligne, avec des tarifs augmentés du montant de la TVA. Même si je ne doute pas de la fidélité des personnes qui y sont abonnées, il y aura forcément de la casse au passage.
Je dois dire que depuis que j’y pense, j’ai beaucoup de mal à faire comme si de rien n’était, et cette épée de Damoclès n’a de cesse de se remettre à briller un grand coup très régulièrement (j’ai beau faire de la veille, aucune information officielle n’est disponible 2 mois avant la mise en application théorique, on est au top).

Au-delà de cette instabilité plutôt d’ordre “technique”, je ne vais que répéter ce que j’ai l’impression de dire chaque année depuis le Covid : on vit dans un infini tunnel de merdes géopolitiques et économiques qui ne nous facilitent clairement pas la vie en tant qu’indépendants.
L’inflation n’a jamais été une terre fertile, pas plus que les génocides ou l’arrivée de Trump à la maison blanche.

Enfin, il va sans dire que même pour nous en tant qu’individus, cette époque est une drôle de bouillie : certains jours, me concentrer sur développer mon entreprise alors que le monde part en cacahuètes me semble d’une futilité absolue. Une bonne manière aussi de relativiser. C’est pas la mort du petit cheval comme dirait l’autre.

Glaçons fleuris

Le bilan sur mes objectifs 2024

En 2025, j’ai généré 28 492€ de chiffre d’affaires (et j’ai aussi empoché l’avance de mon livre, qui n’est pas un élément de mon chiffre à proprement parler -du moins pas comptablement- mais qui est quand même une rentrée d’argent – vous inquiétez pas je paie des impôts et même des charges dessus haha). C’était pour moi une belle remontée, qui m’a bien reboostée ! Ca m’a aussi donné la sérénité sur le fait de prendre le temps de peser les choses, de faire le point, et de m’orienter pour la suite.

  • La partie boutique/Légumiades : J’ai subi une forte baisse du nombre d’abonnements, passant de plus de 500 à 350 environ actuellement. J’avais tablé sur le fait d’atteindre 650 abonné.e.s, et au lieu de ça, j’ai pris la fessée. Je l’impute à mon manque d’activité en début d’année dernière (j’ai posté 2 numéros en pleine rédaction de mon livre, je n’étais clairement pas au top niveau communication), et à une baisse liée à la conjoncture. Je crois toujours dans ce format, et je pense sincèrement qu’il a son public !
  • La partie Influence : Avec 2 prestations dans l’année, je peux vous dire que ce n’est clairement pas sur ça que je compte pour remplir mon frigo. J’ai refusé une quantité affolante de propositions de dotation produit sans rémunération, et je ne compte pas changer mon fusil d’épaule à ce sujet. En 2025, il me semble acquis que la communication n’est pas gratuite. J’y vois cependant un net retour en arrière, car ces propositions étaient devenues rares il y a quelques années et reviennent en force.
  • La partie publicité sur le blog : J’ai maintenu un revenu stable à l’année, même si une petite baisse s’est faite sentir à certaines périodes. La moyenne étant faite, on reste sur environ 1000€ par mois, mais quelques récents travaux sur le thème et le blog me permettront peut-être de pousser un peu cette somme. Son grand avantage étant d’être stable.
  • La partie photographie : Je n’ai réalisé qu’une seule prestation de photographie pour un client qui m’a recontactée pour une série de photos. On peut dire que c’était aussi très secondaire !

Ma conclusion à tout ça est relativement simple : on ne peut pas être partout. Cette année, mon éditeur m’a proposé de réfléchir à un deuxième livre, et j’ai préféré décliner. J’ai adore cette expérience, mais j’ai besoin d’espace pour développer d’autres choses.
Les 5 mois (environ) passés sur le livre, ajoutés aux 4 mois sur les Légumiades ont mis tout le reste entre parenthèse malgré un rythme assez soutenu.
Je suis heureuse de constater que malgré tout, j’ai réussi à maintenir mon niveau de revenu. C’est donc que mon modèle est suffisamment solide pour ça.

tartelettes vegan aux fruits

Et maintenant ?

La certitude absolue qui demeure, c’est que j’ai très envie de redonner sa place à mon métier de photographe pour des clients, et pas en support à mes autres activités d’autrice et de blogging.
J’aurais pu être profondément découragée par l’ampleur de la tâche, mais je ne le suis pas. Je suis sereine, j’ai un plan d’attaque et ça viendra consolider quelque chose qui existe déjà et a été mis sur pause.
Mettre les oeufs dans ce troisième panier me permettra à priori d’atteindre un niveau de revenu idéal.
C’est une aubaine quelque part, de reprendre de zéro et d’avoir une certaine maturité. Alors je vais essayer d’en profiter au max pour rester dans ces bonnes dispositions qui sont un support de travail idéal. Bien faire, même si ça prend un peu de temps.

J’ai toujours à coeur d’augmenter les revenus “passifs” (il faut quand même publier régulièrement pas de mystère), en postant sur le blog, et je me suis fixé un objectif ambitieux de 70 nouveaux articles pour cette année. J’en ai déjà une bonne dizaine de retard, donc je rigole un peu mais qui sait, peut-être que je réussirai une miraculeuse remontada ! Il va sans dire que le fait de gagner de l’argent au fil de l’eau en capitalisant sur le travail accumulé de plusieurs années est une récompense agréable, et que je tiens à faire au mieux pour conserver cette joie toujours renouvelée.

Je n’ai aucune idée de si je vais avoir le temps (donnée précieuse donc), pour développer de nouvelles compétences en photo et surtout pour réaliser des shootings différents souvent.
Si mon ambition de trouver des clients se réalise, cela viendra forcément pousser d’autres briques de mon emploi du temps. Mais vous savez quoi ? J’imagine que notre métier principal est de résoudre des problèmes, et courir après le temps est un classique. Indémodable.

Oranges et pépites de chocolat

Continuer à se former et diversifier les projets

J’ai vraiment à coeur de continuer à me former : cette année j’ai pris le temps de compléter une formation business (pour renforcer mes compétences en négociation et en relation client), et j’envisage une autre formation sur la photo produit (pour soutenir l’envie de diversifier mes compétences), mais aussi le montage vidéo. J’y vois surtout une aubaine magnifique de m’amuser à titre plus personnel, car le montage de vidéos pour le côté food (à part pour la vidéo publicitaire) est finalement assez simple. J’expérimente beaucoup lors de mes vidéos aux périodes clé comme halloween, ou pour les sorties de numéros. J’en viens même parfois à me dire que ça m’aurait amusé de réaliser des films, quand bien même je suis moins portée au quotidien sur les réels moins creusés niveau scenario.

Enfin, j’ai toujours dans un coin l’idée, (en auto édition?) de proposer un premier roman. Je l’avais déjà l’année dernière. C’est un projet qui prendrait une place colossale , alors je sais que l’écrire ici c’est aussi un peu le manifester, mais sait-on jamais. Il faut bien planter la graine ailleurs que dans mes todo list ! J’ai une chance (certaines personnes me diront que ça n’a rien à voir avec la chance, mais je vous dirais que la chance intervient AUSSI), de savoir d’avance que je serais lue, et que cette première expérience serait très enrichissante.
Après tout, des types comme Beigbeder écrivent bien des bouquins pour chialer sur le sort des hommes hétéros persécutés, pourquoi pas moi, hein ?

A l’année prochaine !

6 réflexions au sujet de “Autrice, photographe culinaire et créatrice de contenu : Bilan de la septième année”

  1. J’adore lire chaque année cet article, merci de toujours partager avec honnêteté les coulisses 🙂 Bravo pour tout ce travail et pour nous régaler encore 😋 Et mille fois oui pour le roman ! (Je me souviens encore de certains rêves farfelus partagés en story insta… une sacrée imagination et une belle plume avec souvent de l’humour, c’est un bon cocktail)

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    • Coucou Eolabe,
      Merci d’être au rendez-vous pour lire ce presque roman chaque année !
      On avance toujours un peu au fur et à mesure, mais c’est chouette de voir ce fur et à mesure sur le papier !
      Haha, certains rêves feraient de sacrées séries netflix ! Pour le roman, je peine toujours à trouver mon sujet et l’articuler, mais un jour, j’imagine, ça me viendra !

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  2. Je te lis chaque année avec beaucoup d’intérêt. Bravo pour toutes ces idées que tu mets en place. Ta pugnacité. Je te souhaite une belle année 2025, entre joie à créer, un peu de repos et un beau chiffre d’affaires.

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    • Coucou Aurore !
      Merci pour ces bons voeux 😀 !
      C’est rigolo car j’ai l’impression de renvoyer une image bien plus “courageuse” que je ne le suis réellement dans mon quotidien haha.
      Merci de lire ces bilans, et à l’année prochaine ! (avec on l’espère au moins la joie de créer 😉 !!)

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  3. ah, voilà un tournant annoncé!
    je n’ai pas bien compris ce que serait une prestation photo pour des clients locaux: de la nourriture?
    ( restaurant/traiteur??) le livre , ça c’est une bonne nouvelle, tu as un style bien personnel , dynamique , on ne s’endormira pas le nez entre les pages .
    bon cheminement dans tes projets!

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    • Coucou !
      Oui, pour des produits, pour des restaurants … Je pense que l’avenir nous le dira. On ne manque pas d’initiatives locales et parfois, ce qu’on planifie n’est pas vraiment là où on atterrit ;D.
      Je ne sais pas si le livre réussira à sortir des fagots cette année, mais il est dans un coin, et comme on m’en parle souvent, c’était l’occasion de le mentionner !
      Merciiii, et à l’année prochaine !!

      Répondre

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