Quand j’aborde la thématique du végétarisme et du véganisme avec des personnes rencontrées au hasard, il arrive souvent que les limites ne soient pas bien claires sur ce que veut dire végétarien, végétalien ou vegan.
Il n’est donc pas rare de parcourir les cartes de restaurant, et de tomber sur un plat de poisson en tant qu’alternative végétarienne. Une idée qui n’est pas non plus inexistante dans nos “rangs”, car certaines personnes s’annoncent comme végétariennes alors qu’elles sont en réalité pesco-végétariennes. De quoi brouiller davantage les pistes encore pour les non initié.e.s qui finissent par ne plus rien y comprendre !
Les poissons, les grands oubliés de la cause animale
Il y a plusieurs chemins qui mènent à une prise de conscience sur le sort des animaux, et la souffrance animale en est un, tout comme une attention accrue à la lutte pour préserver l’environnement.
Dans ces questions, les poissons et leur monde, la mer, ne sont pas souvent représentés. On voit bien plus souvent des refuges d’animaux terrestres sauvés de l’abattoir que des poissons sauvés d’élevages.
C’est simple : on ne comprend pas les poissons, ni leur vie, et ça bloque sur notre capacité à se dire “tiens, et si j’arrêtais de les tuer ou de les faire souffrir ?”.
Pire encore, on questionne assez peu la pêche (même si ces dernières années, il y a quand même une sensibilisation accrue concernant le sort des fonds marins) alors même qu’elle détruit totalement les écosystèmes marins, déjà mis à rude épreuve par l’augmentation des températures. à l’échelle planétaire.
La planète bleue c’est la planète des poissons, mais on les surpêche, on les laisse mourir en les remontant dans des filets où ils étouffent sous le poids de leurs semblables, où ils asphyxient, ou vivent entassés les uns sur les autres dans des élevages.
Parce que je suis convaincue qu’en grande partie, notre ignorance nourrit notre indifférence, j’ai décidé de vous parler de poissons, et de la pêche, dans un article ayant pour but d’éveiller votre curiosité, et vous donner envie d’en savoir plus. J’ai découvert moi-même beaucoup de richesses dans la vie des poissons, que j’ignorais jusque là.
Comment remplacer les produits de la mer ?
Il y a des tas d’alternatives aux produits carnés terrestres dans le commerce, mais moins aux produits de la mer. Si on peut décider de simplement laisser les poissons sans rechercher davantage à les remplacer dans son assiette (ce qui est tout à fait possible, tous les véganismes sont dans la nature and I think it’s beautiful), on peut aussi vouloir retrouver ces saveurs, sans participer à l’exploitation qui va avec.
Vous pourrez retrouver dans ce numéro des recettes variées comme une tartinade sur base de haricots blancs, une quiche aux protéines de soja aux algues, des “oeufs” végétaux de la mer, des pavés iodés, des lamelles façon saumon fumé …
En somme, un programme complet de recettes qui pourront resservir au quotidien, avec des bases solides pour des quiches ou cakes salés, du “saumon” fumé à ressortir pour vos petits toasts de fêtes, ou vos bagels ou wraps le reste de l’année.
Je vous donne les quelques ingrédients, peu nombreux mais indispensables, nécessaires à l’élaboration de recettes aux saveurs marines, pour que vous soyez paré.e.s et que vous puissiez réaliser l’intégralité des recettes du numéro. Rassurez-vous, tout est trouvable très facilement en magasin bio, et ça ne demande pas de rajouter des ingrédients improbables dans vos placards !
Les algues, ressource précieuse
Si les algues sont assez absentes de notre culture culinaire, elles sont un aliment important dans d’autres pays, comme notamment le Japon, qu’on connaît bien pour ses bouillons ou ses spécialités entourées de feuilles de nori.
Les algues sont aussi garantes de la santé de nos océans, et de notre atmosphère, puisqu’elles sont en quelque sorte les arbres de la mer.
Si elles sont restées longtemps sur le côté, elles intéressent beaucoup ces dernières années car la recherche montre beaucoup d’applications prometteuses pour les algues, mais surtout ses sous-produits.
Entre potentiel incroyable et limites matérielles, on plonge également dans le monde des algues !
Comme tous les numéros de Légumiades, cette édition sur les alternatives aux produits de la mer est disponible à l’unité, ou via la formule abonnement jusqu’au 20 septembre 2025.
Via cette dernière, vous recevrez également des contenus bonus pendant le trimestre, afin de rappeler le numéro à vos bons soins, mais aussi de vous proposer des exclusivités pour vous remercier pour votre confiance.
Merci beaucoup pour ces recettes aux saveurs marines. On oublie trop souvent ces pauvres poissons ! Moi aussi j’adorais le saumon avant de devenir végétarienne, hâte de tester tout ça !
Je me suis empressée d’acheter ce numéro et après je me suis rappelée que mon compagnon n’est pas fan de saveurs marines alors j’ai une question technique. Est-ce que les pavés de tofu peuvent préparés à l’avance puis réchauffés ? (Ça serait une repas parfait pour ma pause déjeuner au travail).
Coucou Lucie !
Mais oui, les pauvres poissons là, non mais ho ! Le saumon vraiment, j’adorais, et je ne sais pas si tu as déjà testé les pavés de la marque revo, mais franchement ça fait super bien la blague 🙂 !
Je n’y vois aucune objection quant au fait de les réchauffer, ça ne risque pas d’altérer leur texture ou leur goût, donc gogogogogo !
Coucou,
Merci pour ta réponse, trop contente de lire ça ! D’ailleurs j’ai profité d’une semaine solo pour tenter le tofu de la mer et la sauce à l’oseille. Je me suis régalée !
Je ne connais pas cette marque, merci pour le conseil ! Je commande quasi jamais sur internet mais je pense que je me laisserai tenter un de ces jours. Merci !