Rôti Wellington vegan

*Création de contenu sponsorisée par Soy

Il s’agit ici d’un grand classique qui a beaucoup tourné il y a quelques années sur la toile, et je dois dire que hey, comme toutes les tendances, je suis restée loin de l’agitation et j’ai décidé que je n’étais pas plus intéressée que ça quand tout le monde fêtait noël avec un Wellington vegan sur sa table.
Mais cette année, j’ai eu envie d’agrandir ma panoplie de recettes végétales pour noël, et de vous proposer ici un rôti wellington au tofu fumé, aux châtaignes, à la courge butternut et aux champignons.

Le principe du rôti Wellington

Initialement, on l’appelle Boeuf Wellington, ce qui permet de donner une bonne idée de sa composition très carnée (souvent avec du foie gras ou d’autres pièces de viande), mais aussi quelques légumes et champignons, qu’on cuit dans une pâte feuilletée bien fermée.
On lui accole souvent la sauce madère, composée de Madère (qui est en gros du pinard), qu’on épaissit avec de la crème et la maïzena.
Avec le temps, le wellington en est venu à décrire aussi les version végétariennes, dans lesquelles on remplace la viande par des légumes et légumineuses.

Mon Wellington sans viande

J’ai créé cette recette dans le cadre d’un partenariat avec la marque Soy, qui produit du tofu français à base de soja français. J’utilise beaucoup de leurs produits au quotidien ; nul ici n’ignorera que j’aime beaucoup les produits à base de soja pour leur composition, leur localité, et leur coût. C’était donc avec plaisir que j’ai développé cette recette que je voulais réaliser depuis longtemps avec des produits que je connais très bien.

Dans mon rôti wellington, j’ai choisi de faire entrer le tofu fumé pour sa saveur bien boisée. Celui de soy est fort de cette saveur et fonctionne donc très bien pour aromatiser ce feuilleté.
J’y ai ajouté de la butternut parce que j’en mets partout pour sa saveur douce, sa texture liante sous forme de purée. J’ai ajouté des marrons parce que c’est délicieux et typique de cette période de l’année, mais aussi des champignons pour apporter un peu de texture. J’ai mis ici de simples champignons de paris mais n’hésitez pas à préférer des champignons plus “nobles” et aux saveurs plus délicates.
Enfin, j’ai aromatisé avec de l’oignon, de l’ail, du persil ; en bref, je suis restée dans des choses très simples! Je souhaitais que ce soit complet mais pas complexe.
J’ai également pris le parti d’ajouter quelques noisettes torréfiées au mélange, qui apportent de la saveur en plus.
Le tout est un mélange bien riche en bouche, pas écoeurant, qui sera par contre bien meilleur consommé avec une sauce. On en parle rarement mais vraiment, pensez à saucer un plat ça fait toute la différence!

Enfin, pour réaliser la recette, vous pouvez bien évidemment faire une pâte feuilletée maison, mais aussi une du commerce. adaptez la taille du boudin à votre pâte.
Pour pouvoir faire de jolies décorations, n’hésitez pas à prévoir du feuilletage en plus pour pouvoir y découper des motifs de décorations.

Préparation du rôti Wellington vegan

Deux grosses choses importantes dans cette recette que je me suis dit avant de commencer 1/ il faut que ça se tienne donc que j’utilise une farce en partie liée 2/ il faut que le feuilletage cuise bien et donc que la garniture ne soit pas trop humide.

J’ai donc pris le parti de cuire la courge au four et non à l’eau afin qu’elle se concentre et non pas qu’elle soit plus hydratée.
J’ai mixé la moitié de la courge avec le tofu : je vous conseille de mixer ce mélange au plus que vous le pouvez, plus c’est lisse moins on le sent sous la dent, pour ma part je n’ai pas insisté et j’aurais préféré !
Ensuite, je vous conseille de conserver de beaux morceaux de champignons, châtaignes et les derniers morceaux de butternut, qui viendront ajouter de la mache.

Le moment du pliage peut paraître un peu compliqué, mais notez bien que ça tient à une farce qui soit liée et qu’on peut facilement former en boudin, et qu’elle soit bien froide, tout comme la pâte feuilletée.
Il vous suffira alors simplement de replier, bien fermer, et retourner, tout simplement!

Pour la cuisson, n’y allez pas mollo : si le Wellington n’est pas assez cuit, la pâte feuilletée aura tendance à vite ramollir et être indigeste, et c’est franchement pas bon.
Laissez donc bien dorer, et si vous mangez le wellington plus tard, réchauffez-le au four et pas ailleurs pour restaurer le croustillant. Restauratrice de croustillant de feuilletage, en voilà un noble titre.

Sauces pour manger le Wellington

Comme je vous le disais, seul, c’est bon, saucé, c’est mieux! Vous pouvez le consommer avec une sauce Madère végétalisée, mais aussi une sauce champignons (plus légère et fluide), une sauce aux échalottes et à la crème … Ou une sauce au faux gras! Il existe des tas d’idées inexplorées dans des recoins de ma tête, je ne doute pas que vous trouviez chaussure à votre pied.

Accompagner son Wellington vegan

En soi, c’est déjà un plat complet, mais c’est toujours agréable de le déguster avec autre chose. Quelques idées avec un risotto de céleri rave, de légumes glacés, ou des légumes plus aqueux pour apporter un peu d’humidité en bouche comme les blettes ou les épinards, sans oublier les pommes à la poêle qui deviennent super fondantes et sont légèrement sucrées et acidulées. Pensez toujours à l’ensemble et questionnez-vous sur l’acidité et l’humidité de l’assiette : ces deux éléments permettent d’obtenir quelque chose qui paraisse moins bourratif et plus léger en bouche en faisant saliver : ça aide à la mastication et donc à la digestion.
Enfin, n’hésitez pas à investir dans une jolie mâche fraîche pour accompagner (avec une petite sauce moutarde pour ne pas la laisser toute seule :p), c’est frais, léger, agréable.

Enfin, si ce rôti végétal ne vous dit rien, je vous invite à aller consulter la recette du rôti de tofu qui a fait pas mal d’adeptes l’année dernière, car c’est un plat que je trouve assez bluffant et très pratique : on peut le préparer bien en amont et le faire réchauffer sans risque de “casse” au niveau de la texture, contrairement au wellington qui perd en croustillant au niveau du feuilletage.