De ces recettes qui sont souvent sur notre table mais qui ne rentrent jamais sur ce blog, il fallait enfin que je vous apporte celle-ci : une toute simple recette de bolognaise, mais sans viande.
Enfin peu importe le nom que vous voudrez bien lui donner, l’important je pense c’est d’avoir en tête qu’on recherche l’idée d’une sauce garnie de protéines, à manger sur des pâtes.

Sauce bolognaise protéines de soja exturées

Découvrir les protéines de soja texturées

Le tofu est un ingrédient connu, pas forcément pour les meilleures raisons, mais en général, quand on parle de tofu, on voit ce que c’est. On en trouve également dans la majeure partie des supermarchés, pas toujours le meilleur, mais on connaît.
Les protéines de soja texturées en revanche, c’est plus rare !
Ce sont des protéines isolées du soja, obtenues par extrusion.
Elles se présentent sous forme sèche, de formes variées. Si vous les découvrez, je vous conseille de commencer par des toutes petites, qui sont les plus faciles à utiliser dans les préparations.
Les plus grosses protéines de soja texturées, que l’on trouve en magasin bio, sont généralement moins agréable que des marques comme Hellobio ou Vantastic food, qu’on trouve sur les épiceries spécialisées en ligne ou dans les boutiques physiques de type épicerie vegan.

Comment préparer la bolognaise sans viande ?

Les protéines de soja texturées sont donc des ingrédients secs. Pour leur redonner forme vivante, on va donc les réhydrater.
Dans cette recette, et dans toutes les autres, on va dans un premier temps les réhydrater, comme on le ferait avec des champignons séchés, sauf que l’objectif va aussi d’être de leur donner du goût. Tout dépend évidemment des recettes et des protéines de soja, mais une chose est certaine, je vous livre ici mon mélange favoris, qui donne du relief au plat.

Dans l’eau, je mets de la sauce soja, et du miso brun. Ces ingrédients sont empruntés à la cuisine japonaise, et je vais vous dire, ce sont mes deux meilleurs potes ces derniers mois ! Si vous vous dites “je vais les acheter et ne plus jamais m’en servir”, dites vous que ce sont des produits longue conservation, issus de la fermentation. Ils sont devenus des bases ici, et nous servent dans les plats comme nos ramens, les plats de simili viande, et même dans des assiettes composées avec du riz par exemple.
Une fois qu’on y a goûté et qu’on a quelques recettes chouchou avec, il devient difficile de les remplacer.

On trouve le miso brun (ou rouge, si vous n’avez pas de brun, c’est très bien aussi), dans la plupart des magasins bio, mais aussi dans les épiceries “du monde”. Il sera beaucoup moins cher dans ces dernières, et il est généralement très bon.
Pour la sauce soja, après en avoir essayé plusieurs, notre favorite reste la bouteille de 1 litre de Kikkoman. On conserve ces deux produits au frais (même si ce sont des produits fermentés, cela assure une stabilité du produit) et surtout, règle d’or, on prélève toujours avec des ustensiles propres, pour ne pas aller coller des indésirables dans un beau miso bien parfumé !

La sauce tomate pour la bolognaise

Il existe des dizaines de marques de sauce tomate, et comme nous ne faisons pas de bocaux l’été, faute de temps, d’envie et de patience, nous achetons toujours les nôtres.
A la belle saison, je ne peux que vivement vous encourager à faire cette recette avec de belles tomates bien charnues, dont vous retirerez la peau. Une vraie belle sauce tomate maison.
Mais le reste du temps, nous nous en remettons aux bocaux de sauce pomodoro de la marque Prosain, qu’on trouve dans la plupart des magasins bio. Elle a très bon goût, est déjà assaisonnée et n’a pas d’acidité désagréable des sauces tomates de mauvaise qualité, qui attaquent le palais.

Peu importe la marque que vous choisissez : faites-en sorte qu’elle soit bonne au goût.

Accompagner sa sauce bolognaise

Même si on a déjà une très bonne base avec cette sauce, les petits détails de l’accompagnement font ici toute la différence.

Un filet d’huile d’olive : et pas n’importe laquelle ! Je réserve ce petit ajout final à de l’huile à l’ail que j’aime beaucoup, de la marque bioplanete
Des olives ou des câpres : les olives sont toujours des kalamata à la maison, et les câpres des “Bravo Hugo” à l’estragon. Leur saveur salée et acidulée contraste avec la douceur de la tomate.
Ne pas oublier le miso et la sauce soja, qui vont donner une saveur incroyable à la sauce
Ajouter des herbes fraîches ou surgelées en fin de cuisson. En été, j’ai un penchant naturel pour le basilic, puis ensuite le persil.
Du poivre fraîchement moulu : si vous n’avez pas de poivrier et que vous n’avez du poivre que sa version déjà moulue, alors essayez de goûter du poivre tout frais. La saveur n’a rien à voir !
De la levure maltée : j’aime beaucoup la levure maltée Marigold pour sa finesse et sa texture. Une fois “fondue” dans le liquide, je trouve qu’elle donne un coté un peu épais que n’ont pas les autres. De plus, sa saveur est douce et dorée !

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