Qu’on soit l’été ou l’hiver, j’adore manger chaud. Il m’arrive rarement d’avoir envie de manger froid, quand bien même je peux avoir terriblement chaud.
Un peu comme je n’arrive pas à dormir sans une couette même quand il fait 35 degrés dans la chambre, j’associe automatiquement un repas complet à quelque chose de chaud ou tiède.
Je vous propose aujourd’hui une recette qui nécessite cependant peu de préparation, l’été étant à mon goût la saison où il est le moins motivant de cuisiner !
Pois chiches aux tomates aux épices ras el-hanout
Le ras el-hanout
Le ras el-Hanout, est un mélange d’épices très commun dans les plats du Maghreb, notamment les tajines et le couscous.
Un peu comme le curry (qui on le rappelle, est une invention coloniale quand on parle d’un mélange d’épices et non d’une méthode de préparation), le ras el-hanout est un mélange qui peut varier fortement d’une marque à l’autre.
On retrouve cependant une certaine stabilité avec du cumin, de la coriandre, de la cannelle, de la noix de muscade, du carvi et souvent du clou de girofle …
Par souci d’allergie (il serait quand même très dommage de mourir parce qu’on a voulu manger un peu d’épices hihi), j’achète toujours celui disponible chez Grand Frais, qui ne contient pas de clou de girofle, et qui contient de la coriandre, du curcuma, du romarin, du fenouil et du fenugrec. Il a une saveur effectivement marquée en fenouil qui va merveilleusement bien avec le couscous, mais se prête également à des utilisations plus variées.
Ayant l’habitude d’utiliser plutôt des épices seules et de faire mes propres mélanges, j’ai cédé à la facilité sur ce coup-là et ne le regrette pas, car ça donne une autre dimension à mes plats.
Les tomates
Pour tous les plats en sauce à base de tomates fraîches, le mieux est d’éplucher les tomates.
Et puis d’utiliser de vraies bonnes tomates. Celles un peu molles au toucher, avec plus de chair que de pépins dedans.
Je vous conseille également d’oublier les tomates du supermarché qui poussent sous serre à l’année et dont les “variétés anciennes” sont en réalité des variétés aussi insipides que les tomates rondes à l’eau poussant elle aussi sous serre sans se soucier des saisons, même si elles ont un look qui fait grandement penser aux tomates anciennes. L’offre s’est adaptée à la demande grandissante pour ces produits qui ont un air de qualité, mais le résultat final ne pourra pas imiter les tomates de producteurs locaux de saison.
Pour vous débarrasser facilement de la peau, épluchez-les après les avoir ébouillantées (pas facile d’être une tomate 🙁 ), et coupez-les en morceaux grossiers. Quand ils cuiront, ils deviendront fondants mais vous conserverez un peu de la mâche qui va avec, histoire de vous souvenir pourquoi vous avez raqué 8 balles de tomates anciennes bien mûres.
La cuisson et le trait de sauce soja
Je vous conseille de ne pas trop prolonger la cuisson de ce plat. Son intérêt réside dans le fait de sentir les morceaux de tomate encore un peu fermes. S’ils ont cuit trop longtemps et deviennent ramollo, ça perd de son intérêt !
Il vous revient cependant de préférer une cuisson prolongée, et d’aller jusqu’à bien faire réduire et concentrer la sauce. Dans ce cas, prévoyez une bonne vingtaine de minutes, à découvert, pour bien laisser les tomates compoter et le liquide évaporer.
Elle peut paraître optionnelle, mais je vous conseille de ne pas vous passer de la sauce soja, qui vient donner une saveur umami supplémentaire au plat. Elle permet aussi de saler, ce qui fait d’une pierre deux coups, et c’est pas dommage.
Accompagner ce plat
On peut tout à fait manger ce plat tout seul en l’état, mais je préfère y ajouter un peu de semoule ou de pain toasté.
Pour un peu de verdure et de relief, le persil sera tout indiqué, mais vous pourrez aussi choisir la coriandre, plus fraîche et originale.
C’est un plat qui se réchauffe très bien, et qui, à mon sens, est un candidat parfait pour les sessions de batch cooking et la congélation.
Pois chiches au ras el hanout et à la tomate
Ingrédients
- 1,5 kg tomates bien mûres et charnues
- 2 échalotes
- 500 g pois chiches cuits soit une grande boîte
- 1 c. à soupe ras el hanout
- 2 c. à soupe sauce soja
Instructions
- Selon la maturité de vos tomates, il se peut qu'elle se pèlent sans avoir besoin. Sinon, portez une grande casserole d'eau à ébullition.
- Ébouillantez les tomates pendant 30 secondes à 1 minute, puis retirez-les de l'eau, et passez-les sous l'eau froide pour ne pas vous brûler, avant de retirer la peau.
- Épluchez les échalotes. Ciseler-les.
- Faites chauffer un faitout ou une sauteuse, puis ajoutez un fond d'huile d'olive. Faites-y revenir l'échalote sans la faire colorer.
- Coupez la tomate en morceaux grossiers, le but étant de conserver une partie de la mache.
- Ajoutez la tomate dans votre sauteuse, puis les épices, et enfin les pois chiches égouttés et rincés.
- Cuisez pendant une dizaine de minutes à feux moyen à vif. A ce stade, la tomate aura commencé à cuire sans compoter. Si vous souhaitez cuire toute la tomate, prévoyez plutôt une vingtaine de minutes de cuisson.
- En fin de cuisson, ajoutez la sauce soja.
- Servez avec un peu de persil ou de coriandre frais et ciselés.
ca a l’air délicieux, très envie de tester avec les belles tomates du marché.
Ca me semble une très bonne idée :p