Velouté de courge butternut au lait de coco

Le plus simple et basique des veloutés, qui est pourtant notre favoris ici à la maison ! Il s’agit d’une recette que l’on réalise une fois par semaine. Il faut une trentaine de minutes pour préparer ce velouté, mais il travaille comme un grand, dans son coin.
C’est LE repas par excellence des soirées plus fraîche, en grosse combinaison pour se réchauffer.
J’ai beaucoup tardé à vous publier cette recette de velouté de butternut à la noix de coco, mais nous y voilà !

Préparer son velouté de butternut : avec ou sans la peau ?

Autant le potimarron fait consensus dans le milieu culinaire et on s’accorde à dire que l’éplucher n’a pas vraiment d’intérêt car sa peau devient très tendre, autant pour la butternut, ce n’est pas toujours aussi vrai.
De mon côté, j’ai remarqué qu’en début de saison au tout début de l’automne, la peau est peu épaisse, mais dès qu’on avance un peu dans le temps et la conservation, cette dernière devient plus dure et épaisse.

Ceci étant dit, je brosse ma butternut sous un filet d’eau pour retirer toute la terre (je rappelle à toutes fins utiles que laisser de la terre sur ses légumes ne donne pas de B12 mais peut vous refiler des maladies pas ouf, donc rincez vos légumes, bisou), puis je la coupe et vide avant de la mettre dans ma marmitte.

Ceci dit, il faudra alors bien veiller à ce qu’elle soit parfaitement cuite, mais également à bien la mixer, de préférence avec un matériel qui permet d’obtenir quelque chose de très fin.

Quel lait de coco choisir ?

Les personnes qui savent mon désamour pour la noix de coco en PLS devant cet article : mais que fait tu tata ? Tu ne détestais pas la noix de coco de toute ton âme ? QUI a volé ce blog ? RENDEZ LE BLOG A TATA !

La vérité c’est que je trouve souvent un goût rance dans le lait et la crème de noix de coco. Il semblerait que l’huile de noix de coco soit sensible aux rancissement, ce qui peut provoquer cette saveur des enfers qui mérite de disparaître de la surface du globe mais que je suis visiblement la seule à percevoir.
Toujours est-il que j’ai eu beau goûter toutes les marques de lait/crème de noix de coco bio, je les ai tous detestés.
Je m’en tiens à ma brique de lait de coco Kara, souvent de la crème d’ailleurs (vendue en brique verte et non bleue) qui n’a généralement pas ce goût très désagréable qui ressort beaucoup une fois la cuisson terminée.

Mixer son velouté

C’est dans le nom, mais vraiment, pour moi velouté c’est très très fin. je vous conseille donc de bien prolonger le travail de la mixture avec votre mixeur, quelque soit sa qualité, mais aussi d’opter pour votre matériel le plus puissant.
Les marques qui proposent des robots pour faire la soupe notamment ont pensé à ça, on obtient de très bons résultats.
Le mixeur plongeant est une alternative mais mon chouchou est le Blender KitchenAid que j’ai à la maison. Ayant été offert par la marque, il s’agit du superblender tout automatique, et il a des performances similaires à un Vitamix (et un prix aussi ceci étant, soyons honnêtes, sauf qu’il est quand même vachement plus beau).
En résulte un velouté vraiment lisse, onctueux, pile comme j’aime.

Avec quoi manger son velouté ?

La soupe c’est cool mais dans cette recette, point de protéines (comme c’était le cas de la soupe de butternut aux lentilles corail, qui est une bonne option pour manger une soupe protéinée), et ça fait un peu léger à manger seul.
Pour que ce soit un repas à part entière et pas simplement une entrée, nous faisons généralement des belles tartines fines d’un délicieux pain kamut sur base de levain (qui nous coûte un rein, mais relancer mon levain me paraît fou actuellement), , qu’on tartine généreusement de houmous ou de petit fromage frais.
Je vais remettre la référence ici, car je parle souvent de fromage frais. Même si je sais le faire moi-même, j’admets que la version fermentée de Nutty Bay vendue chez biocoop est mon petit plaisir de la semaine. C’est assez onéreux (j’achète le petit format qui avoisine les 5 euros), mais c’est une touche bienvenue en accent !
De manière générale, comme pour les olives Kalamata que j’adore et qui sont aussi chères, je garde ces produits en topping, pas en ingrédient principal. Les utiliser en touche permet d’en bénéficier dans pas mal de repas, et de modérer leur coût.

Quoi qu’il en soit, au niveau houmous, on peut faire un houmous classique, un houmous aux olives, on peut aussi faire de la tartinade de haricots blancs, de fromage frais … Pas de règles, mais avec cette saveur de soupe, je trouve que le côté frais et acidulé du fromage frais ou d’un houmous bien citronné vont à merveille.